La maison des hautures

LE BLOG-INFO

EXPO PHOTOGRAPHIES Michel GARCIA

Le 02/01/2016

La photographie a su tirer parti de nombreuses innovations technologiques et techniques dans les domaines de l'optique, de la chimie, de la mécanique, de l'électricité, de l'électronique et de l'informatique.

 
Point de vue du Gras, le premier résultat d'une expérience de Joseph Nicéphore Niépce. Cette photographie représente une partie de la propriété de Niépce. Elle fut prise en 1826.

Les deux phénomènes nécessaires à l'obtention d'images photographiques étaient pour certains connus depuis longtemps et explicité dans le Traité d'optique. Les réflexions d'Aristote et les travaux du père de l'optique moderne Ibn al-Haytham, ont permis de mettre la réalité en boîte ; il suffit de percer un « petit trou » (sténopé) dans une chambre noire (en latin : camera obscura) pour voir apparaître une image inversée dans le fond blanc de la boîte. D'autre part, les alchimistes savaient que la lumière noircissait le chlorure d'argent. Vers 1780 Jacques Charles, plus connu pour son invention de l'aérostat gonflé à l'hydrogène, parvint à figer, mais de façon fugitive, une silhouette obtenue par le procédé de la chambre noire sur du papier imbibé de chlorure d'argent. Thomas Wedgwood (1771-1805) fit des expériences analogues avec le nitrate d'argent ; il en publia un mémoire en 1802. De son côté John Herschel en 1819 décrit les propriétés de l'hyposulfite de sodium qui deviendra le fixateur.

Joseph Nicéphore Niépce, un inventeur de Chalon-sur-Saône, associe ces trois procédés pour fixer des images (de qualité moyenne) sur des plaques d'étain recouvertes de bitume de Judée, sorte de goudron naturel qui possède la propriété de durcir à la lumière (1826 ou 1827) ; la première photographie représente une aile de sa propriété à Saint-Loup-de-Varennes en Saône-et-Loire. Nicéphore meurt en 1833 et Louis Daguerre poursuit l'amélioration du procédé. En découvrant le principe du développement de l'image latente, Daguerre trouve le moyen de raccourcir le temps de pose à quelques dizaines de minutes. En 1839, il promeut son invention auprès du savant et député François Arago, qui lui accorde son soutien.

Ainsi, la date conventionnelle de l'invention de la photographie est 1839, c'est la date de la présentation par Arago à l'Académie des sciences de l'« invention » de Daguerre, le daguerréotype. C'est en fait une amélioration de l'invention de Niépce.

Le Poulet aux écrevisses de la maison des hautures

Le 24/12/2015

La recette du poulet aux écrevisses de Julie Andrieu

Poulet aux écrevisses

  • 28 mai 2013
  • Type de plat : Plat
  • Difficulté : Facile
  • Temps de préparation : 
  • Temps de cuisson : 
  • Pour : 6 personnes
  • Prix : Moyen

Ingrédients :

  • beau poulet de 1,8 kg coupé en 12 morceaux
  • 21 écrevisses
  • échalotes
  • carotte
  • blanc de poireau
  • bouquet de persil
  • gousse d’ail
  • cuil. à soupe d’huile de tournesol
  • eau-de-vie de prune, de poire ou cognac
  • 75 cl de vin blanc sec (type sauvignon)
  • boîte de 140 g de concentré de tomates
  • 250 g de crème liquide
  • brins de thym
  • feuille de laurier
  • pincée de piment de Cayenne
  • cuil. à café de sel, poivre du moulin

Préparation :

Dans une grande cocotte en fonte, faites revenir les morceaux de poulet à feu moyen avec 2 cuil. à soupe d’huile, sans les laisser colorer ni devenir croustillants. 
Pendant ce temps, ôtez les intestins des écrevisses, situés juste au-dessus de leur queue, en tirant dessus. 
Ajoutez 3 écrevisses dans la cocotte du poulet, couvrez et haussez le feu. 
Laissez cuire 15 min. 
Mixez la carotte pelée avec le 1/2 blanc de poireau.
Epluchez les échalotes et l’ail, et rincez le persil. 
Hachez-les longuement. 
Chauffez le reste d’huile dans une grande poêle, cuisez les écrevisses sur feu vif, à couvert, de 5 à 7 min en remuant. 
Versez l’eau-de-vie et flambez. 
Recouvrez le poulet avec le hachis de légumes, ajoutez les écrevisses, puis le vin dans lequel vous aurez dilué le concentré de tomates. Ajoutez le thym et le laurier, puis le hachis ail-échalotes-persil et le piment de Cayenne. 
Salez, poivrez, mélangez, puis couvrez. 
Laissez cuire 30 min à feu assez vif. 
Ajoutez la crème, rectifiez l’assaisonnement et laissez mijoter encore 10 min. 
Servez avec du riz.


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Dans Culture

Le costume d'Arlésienne

Le 28/11/2015

Costume d'Arles

 
 
 
Une des Reines d'Arles en costume

Le costume d'Arles est avec le costume provençal comtadin l'une des deux grandes variantes du costume provençal. Appelé aussi arlèse, son port a été relancé par Frédéric Mistral à la fin du xixe siècle comme l'un des signes de l'identité culturelle de la Provence. Encore utilisé le dimanche jusqu'au début du xxe siècle, son usage courant a progressivement disparu au cours de la première moitié du xxe siècle. Actuellement, il n'est porté qu'épisodiquement, par des groupes folkloriques ou lors de manifestations volontaristes de l'identité locale1.

Historique

Originalité

Ce costume d'Arles se distingue d'abord par une coiffe spéciale qui nécessite le port de cheveux longs. En fonction des jours de la semaine et des tâches à accomplir, cette coiffure était retenue sur le sommet de la tête par un ruban, une cravate ou un nœud de dentelles. Mais elle exigeait toujours un temps de préparation important et des soins particuliers pour respecter l'exigence de ses canons. Cette coiffure est peu adaptée aujourd'hui à une vie professionnelle moderne. Face à la mode des cheveux courts, un substitut sous forme de postiche a été proposé, mais son manque de naturel l'a voué à l'échec4.

  • Différents costumes d'Arles
  • Vincent Van Gogh, portrait de Madame Ginoux

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  • Arlésienne en 1904

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  • Élisa Quenin, guide bénévole des Baux-de-Provence

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  • Arlésienne aux Saintes-Maries-de-la-Mer

    Composition

     
    Arlésiennes à la terrasse d'un café
     
    Arlésiens en costume traditionnel

    Parmi les pièces qui compose actuellement l'habillement et signe son élégance, il y a la chapelle, plastron de dentelle en forme de trapèze, apparu en 1860, et qui couvre la poitrine5, le grand châle, de forme carrée, qui moule le buste, la robe longue en satin de différentes couleurs, toujours pincée à la taille, les dorures (bijoux, agrafes, boucles ou crochets) qui sont transmises de génération en génération. Ces parures vont du tour de cou en argent, aux différentes croix d'or filigranées, dites croix provençales, des bracelets en or massif enrichis de diamants6, aux boucles d'oreilles (pendants ou brandanto) réservées aux seules femmes mariées, en passant par les bagues rehaussées de pierres précieuses, les boucles de soulier en argent, les agrafes de manteau dorées ou argentées, les crochets d'argent pour la ceinture qui permettaient de suspendre les clefs, à la fois signe de richesse et de possession sur la maison familiale7.

 
Costumes arlésiens au XVIIIe siècle (Atelier de couture à ArlesAntoine Raspal, 1760, musée RéattuArles).

Parmi toutes les variétés locales à la mode au cours du XVIIIe siècle, seul le costume d'Arles, porté indifféremment par les femmes de toutes conditions, a traversé la Révolution, tout en continuant à évoluer d'une façon naturelle. Jusque dans les années 1950, il était encore porté, quotidiennement à Arles par un certain nombre de femmes, et plus particulièrement le dimanche. Le costume d'Arles a été la tenue féminine traditionnelle dans tout l'ancien archevêché, a tenté de s'imposer jusqu'à Avignon sous l'impulsion de Frédéric Mistral, a débordé sur la rive droite du Rhône de la Camargue gardoise jusqu'à l'Uzège2, s'est étendu à l'Est par delà la Crau, jusqu'à la Durance et le golfe de Fos. Toute son évolution est retracée au Museon Arlaten.

  • Arlésiennes du XIXe siècle, au temps de Daudet et Bizet par Jean-Joseph Bonaventure Laurens
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Dans Sorties

Visitez la provence

Le 14/11/2015

Bouches du Rhône

  Population: 1.759.371 h Superficie 5.255 km2
Les Baux de Provence Avec ses zones montagneuses (les Alpilles au Nord, la Sainte Baume et la Sainte Victoire à l'Est) alternant avec des plaines et des zones sauvages (la Camargue), des zones fortement urbanisées (Marseille), des espaces boisés et un littoral contrasté (calanques, plages et ports), les Bouches du Rhône offrent une large palette de paysages et de cultures provençales. 

Depuis les paysages de Cézanne, les Santons d'Aix, les ferias d'Arles, les gitans des Saintes Maries de la Mer, ou encore la fameuse partie de carte de Raimu sur la Cannebière jusqu'aux couleurs du couturier Christian Lacroix, c'est une Provence riche en caractère qui séduit de toutes ses facettes. 


 PORTE DE LA MÉDITERRANÉE

Marseille est une entité à part entière dans la Provence. Marseille
2ème ville et 1er Port de France, elle demeure aujourd'hui une capitale du Sud, généreuse et cosmopolite, avec Aix en Provence à ses côtés si différente et complémentaire.

Villes de contrastes avec leurs accents uniques, leurs vieux quartiers et leurs folklores populaires, elles jouent un rôle économique majeur dans les Bouches du Rhône. Villes de science, de technologie et de culture, l'ensemble rayonne sur la région avec Aix comme pôle culturel. 

 LES CALANQUES SAUVAGES 
Marseille

De Marseille à La Ciotat avec Cassis entre les deux, sur près de 20 km de long et 4 km de large, les calanques forment un site classé unique en Europe de 4.000 ha. Canyons encaissés, pics de dentelle, roches blanches battues par les vagues écumantes, les falaises dont les plus hautes dominent la mer de 400 mètres se visitent soit part la mer, soit par les 160 km de sentiers balisés. 



 LA CAMARGUE
Camargue
A l'extrême gauche du département, au dessous d'Arles, c'est le lieu de rencontre du Rhône et de la Méditerranée. laCamargue s'étend au milieu d'un parc naturel de 85.000 ha qui abrite flamants roses, hérons et cormorans. Cette vaste plaine de marais, d'étangs et de rizières est protégée des agressions du monde moderne. Sauvage elle demeure et unique elle restera avec ses gitans, ses élevages de taureaux et leurs gardians montés sur les chevaux blancs.

 LES ALPILLES
AlpillesAutre paysage pittoresque de la Provence, au nord du département et à gauche du Luberon, les Alpilles s'élèvent et donnent de loin l'illusion de véritables montagnes.
Entre Arles et Lamanon, avec Saint Rémyau milieu, les Alpilles s'étirent sur 25 km, ceinturées de vignes, d'oliviers et d'amandiers. Crêtes de calcaire, reliefs accidentés, villages perchés et vallées broussailleuses, royaume des cigales sillonné par les chemins de berger, lesAlpilles offrent un paysage de pure nature dominant plein sud les riches vallées de Provence.

PROPOSITION D HEBERGEMENT

www.lamaisondeshautures.com

Dans Sorties

Sur les traces de Vincent Van Gogh en pays d'Arles avec la maison des hautures

Le 11/11/2015

Ce circuit vous mènera sur les traces de Vincent Van Gogh qui a séjourné plus de deux ans en Provence Pays d'Arles. En marchant dans ses pas, vous découvrirez les paysages, les décors, les maisons, les ambiances qui ont inspiré au peintre plus de 400 œuvres. Bonne ballade dans la lumière de Vincent !
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Votre circuit débute à Arles. Vincent Van Gogh y arrive un jour de février 1888. Commence alors une période de travail intense et passionné dans la lumière du midi. Ce séjour arlésien est dans la vie du peintre une époque extraordinairement  féconde en toiles et en dessins. Un circuit balisé vous mènera sur dix lieux où l’artiste a posé son chevalet, dix lieux emblématiques de son séjour à Arles comme La maison jaune que Van Gogh loua en mai 1888, LesAlyscamps, lieu peint également par Paul Gauguin, L’Espace Van Gogh, ancien Hôtel-Dieu où le peintre fût soigné après s'être mutilé le lobe de l'oreille gauche. 

Van Gogh s'installe dans la vieille ville à l'intérieur des remparts à l'hôtel-restaurant Carrel au 30 rue de la Cavalerie, à l'époque quartier des maisons closes, avec comme compagnon le peintre danois Christian Mourier-Petersen. Il loue également une partie de la « maison jaune » pour en faire son atelier. 

Bien qu'il arrive dans la cité avec un temps de neige, une nouvelle page de son œuvre s'ouvre avec la découverte de la lumière provençale. Dès le 22 février 1888, il débute sa production arlésienne : il parcourt à pied la région et peint des paysages, des scènes de moissons et des portraits. 

Au début du mois de juin 1888, ayant reçu un billet de 100 francs de son frère Theo, il se rend en diligence auxSaintes-Maries-de-la-Mer pour un séjour de cinq jours. Il y peint la barque Amitié et le village regroupé autour de l'église fortifiée []." Source wikipedia

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Au départ d'Arles, vous pourrez visiter l'Abbaye Montmajour, peinte par Vincent Van Gogh. Vous terminerez votre circuit à Saint-Rémy-de-provence. En suivant les 21 plaques commémoratives de ce merveilleux parcours à faire de 7 à 77 ans, vous découvrirez les lieux peints par Vincent Van Gogh lors de son séjour dans cette ville qui exalte la Provence. Ce parcours représente trois années d'un travail colossal coordonné par l'office de tourisme de Saint-Rémy-de-provence.

Nous vous proposons un second circuit Sur les pas de Vincent Van Gogh à Arles avec la découverte des lieux associés aux toiles suivantes : Le Café “Le Soir“, Place du Forum / L’escalier du Pont  de Trinquetaille / Les Quais du Rhône avec La nuit étoilée / La maison jaune Place Lamartine / Les arènes / Le vieux Moulin - Rue Mireille / Les Alyscamps / Le jardin public, boulevard des Lices / Espace Van Gogh / Le Pont de Langlois

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Dans Sorties

La Course camarguaise expliqué par la maison des hautures

Le 05/11/2015

Course camarguaise

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La course camarguaise est un sport taurin sans mise à mort pratiqué dans le sud de la France, dans lequel les participants tentent d'attraper des attributs fixés aux cornes d'un taureau. Ce jeu sportif est très populaire dans l'Hérault, le Gard, une large partie des Bouches-du-Rhône, ainsi que dans quelques communes de Vaucluse.


C'est au XIXe siècle qu'apparaissent les premiers jeux taurins organisés et rapidement assimilés à la course camarguaise. Ils se déroulaient dans des « plans », arènes constituées de charrettes. Au fil du temps, le taureau commence à porter des attributs.

À cette période les manadiers comprennent qu’ils peuvent tirer parti de ces courses, en améliorant la race des taureaux, qui sont déjà très combatifs. Cette course était appelée « course libre ».

Une date importante dans l'histoire de la Course Camarguaise : le 27 février 1966 et le congrès qui se déroula au Paluds-de-Noves dans les Bouches-du-Rhône. Il adopta la mise en place du projet Vignon : la course à la cocarde avait son premier règlement (La Charte de la course à la cocarde). Avec lui, l’appellation « Course libre », même si elle a continué longtemps d'être utilisée, devient caduque et devient « Course à la cocarde ».

En 1975, la Fédération Française de la Course Camarguaise est créée sous la loi des associations de 1901.

Le 10 octobre 1975 la Fédération Française de la Course Camarguaise (F.F.C.C.) est agréée par le Ministère. La course camarguaise est reconnue comme sport par le Secrétariat d’Etat à la jeunesse et aux sports. La « Course à la cocarde » devient définitivement la « Course camarguaise ».

Le principe

Une centaine d'arènes fixes proposent un programme sportif dans les départements de l'Hérault, du Gard, des Bouches-du-Rhône et de Vaucluse. Un petit millier de compétitions ont lieu chaque année, tous niveaux confondus.

Les Attributs

Les attributs

Les attributs sont les éléments clef de la course camarguaise. En effet sans eux, il n'y aurait pas de jeu. Il y a trois attributs, ils vont être décrits dans l'ordre où les raseteurs doivent les enlever dans la course.

  • La cocarde, contrairement à ce qu'indique son nom, est un ruban de couleur rouge d'une dimension de cinq à sept centimètres de longueur et de un centimètre de largeur. La cocarde se trouve attachée sur une ficelle sur le haut de front du taureau et au centre.
  • Le gland est en fait un pompon de laine blanche. Il y en a deux car accrochés par la ficelle à la base de chaque corne.
  • La ficelle qui est le dernier attribut à enlever est en fait enroulée autour de la corne avec un nombre de tours variable et déterminé par le classement du taureau.

Avant la course

L'« abrivado » précède la course, c'est l'arrivée dans les arènes des taureaux en provenance des prés, accompagnés à cheval par les gardians de la manade. Leur retour aux prés après la course dans les mêmes conditions est appelée la « bandido ». Le but des gardians, chevaux et taureaux est de rester groupés « emmaillés », le but des gens dans la rue (« attrapaïres ») est de détourner les taureaux et défaire leur bel ordre de marche.

C'était ainsi jusqu'aux alentours des années 70. Depuis, quel que soit le prestige dû au rang des différents taureaux, ils sont conduits en camion : ce sont des stars, leurs noms sur les affiches, sont écrits bien plus grand que ceux des raseteurs invités. Récemment, une exposition a été consacrée au cocardier Goya, surnommé le « Seigneur de Provence », dans la ville de Beaucaire. Exemple du prestige et de l'admiration que les afeciouna portent au taureau.

Puis dans le toril, les gardians fixent les attributs du taureau.

Contrairement à ce qui se passe dans la corrida, pas question ici de maltraiter physiquement le taureau qui est une star, au même titre que les raseteurs. Néanmoins, si jamais l'animal est blessé à cause d'un coup de crochet mal ajusté du raseteur ou d'une mauvaise réception dans un coup de barrière, les raseteurs font signe à la présidence qui ordonne la suspension de toute action; le manadier vient alors en contre-piste pour juger de la blessure de son animal, et décider s'il poursuit la course ou non.

Il est d'ailleurs courant d'entendre un « Carmen » (extrait de l'opéra de Bizet) lors d'un acte de bravoure d'un homme ou du taureau.

La course

  • L'èr di biòu est une sonnerie de trompette qui annonce l’arrivée du taureau dans l’arène. Les raseteurs attendent la seconde sonnerie (qui intervient à la fin de la première minute laissée au cocardier pour s'habituer à l'arène) pour procéder à l'« attaque » (ils peuvent commencer à raseter).

Les raseteurs défient le taureau afin d'aller chercher sur ses cornes des attributs à l'aide d'un crochet. Ces attributs ont deux valeurs :

  • l'une sous forme de points permettant de déterminer le meilleur des raseteurs dans les différents championnats (trophées) de chaque catégorie (équivalent aux divisions dans le football) : trophée de l'Avenir, trophée des Raseteurs, trophée des As (la plus haute).
  • l'autre pécuniaire, sous forme de primes. La valeur de l'attribut augmentent au fil du temps, par des « mises » sponsorisées par le public et annoncées au micro pour inciter les raseteurs à « travailler ».
Course Camarguaise
 

Le raset

Un raset se déroule en quatre temps :

  • le tourneur, qui le plus souvent est un ancien raseteur[8], attire l'attention du cocardier pour le placer dans le bon sens afin que le raseteur soit dans les meilleurs conditions ;
  • le raseteur s'élance en espérant que le cocardier le suivra ;
  • si le cocardier l'a suivi, alors les deux se croisent, il s'agit du raset, le raseteur tend son crochet et essaie de retirer un attribut ;
  • une fois le raset fait, si nécessaire le raseteur saute par-dessus la barrière puis s'accroche au mur de l'enceinte de l'arène[11].
 

Après la course

Après la course, le taureau regagne ses prés et ses congénères, physiquement intact. À la fin de la course se déroule la Bandido, qui est une Abrivado dans le sens inverse, les taureaux rentrent aux près.

Capelado

Les rendez-vous majeurs

Chaque année, trois rendez-vous retiennent l'attention des « afeciouna » :

  • la Cocarde d'Or d'Arles, 76e édition en 2007, qui est la plus importante et la plus prestigieuse ;
  • la Palme d'Or de Beaucaire ;
  • la finale du Trophée des As qui a lieu, en alternance, à Nîmes et Arles.

Ces trois courses sont les plus importantes, mais de nombreuses autres courses avec trophée, ont lieu tel que le « Trophée San Juan ». Elles comptent pour le « Trophée des As ».

Le cocardier

Le taureau est appelé « le cocardier » car c'est lui qui porte la cocarde.

Il s'agit ici de taureaux camarguais (les « Camargue » ou « raço di biòu »), par opposition aux taureaux espagnols. Le taureau camarguais est plus petit (entre 300 et 450kg pour les mâles), plus nerveux et plus rapide que son cousin espagnol et ses cornes sont en forme de lyre.

Dans Voyages

Arles et ces monuments

Le 05/11/2015

Arles romaine

La ville d’Arles se trouve dans le sud-est de la France. Les campagnes arlésiennes sont très étendues et représentent la majeure partie du territoire communal. Elles sont organisées en quatre ensembles naturels bien distincts : au nord, la plaine du Trébon et les Alpilles, à l’est, la Crau et au sud, la Camargue dont la commune d’Arles possède la plus grande partie de la superficie (avec les Saintes-Maries-de-la-Mer, deuxième plus vaste commune de France métropolitaine, moitié moins étendue qu’Arles qui s'étend sur 745 km²).

On peut découvrir à Arles plusieurs itinéraires culturels : Arles romaine, Arles, Patrimoine mondial et Arles et Vincent Van Gogh.

Arles, une colonie romaine

Arles a une vocation de carrefour. Ce point de rencontre entre une route terrestre reliant l’Italie à l’Espagne et une voie fluviale, le Rhône, n’avait pas échappé aux Grecs qui dès le début du VIe av. J-C entreprirent de s’implanter en territoire ligure. En 46 av. J-C Jules César, après sa victoire sur Marseille remercia les Arlésiens de leur aide en y fondant unecolonie de droit romain dotée d’un immense territoire. Très vite prospère, la ville s’enrichit de superbes monuments, forum, temples, théâtre, amphithéâtre, cirque, thermes. Ce patrimoine romain et roman est inscrit au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO.

Le musée départemental de l’Arles antique

Le Musée d’Arles antique présente l’une des plus riches collections archéologiques de France, allant de la préhistoire à l'Antiquité tardive. Une présentation de type chronologique a été appliquée essentiellement aux périodes pré et post-romaines. Le musée présente notamment le célèbre buste de Jules César, sculpté de son vivant (-46) qui a été retrouvé dans le Rhône. Egalement une copie dans son état initial de la fameuse Vénus d'Arles dont l'original restauré est au Louvre.

Le cirque romain d'Arles

Le plus vaste monument romain d'Arles, le cirque fut édifié au IIe siècle. Il servait essentiellement aux courses de chevaux et de chars, mais aussi parfois à des combats de cavalerie et à des venationes, sorte de chasses à courre. De ses matériaux et décorations, dispersées à la fin de l’Empire, il ne reste que peu de pièces. Certaine ont servi de réemploi, quelques-unes sont exposées au musée départemental Arles antique.

Les cryptoportiques

Les cryptoportiques forment le soubassement, la partie invisible du forum, place publique centrale de la ville romaine. Du forum arlésien proprement dit, on connaît peu de chose. Il ne subsiste de son aménagement et de sa décoration que quelques éléments qui permettent de dater le début des travaux quelques années seulement après la fondation de la colonie, en 46 av. J.-C.

Les thermes de Constantin

Les Thermes de Constantin ont été construits en bordure du Rhône au début du IVe siècle, peut-être sur l’emplacement d’un édifice plus ancien. Expression caractéristique de la civilisation romaine, les thermes étaient un des lieux publics les plus répandus. Leur succès ne commence qu'à la fin de la république et au début de l'empire : les premiers bains publics n'apparaissent à Rome qu'au Ier siècle av. J.-C. et ne se développent vraiment qu'au début de notre ère, avec l'invention des hypocaustes. Edifices inséparables du confort de la vie urbaine à l'époque impériale, les thermes associaient les exercices physiques qui se déroulaient sur la palestre (salle d'entraînement) aux bains assurant l'hygiène corporelle.

Amphithéâtre d'Arles

Les arènes d'Arles sont un amphithéâtre romain construit vers 80/90 ap. J.-C. dans le cadre des extensions flaviennes de la ville. L’amphithéâtre d'Arles est le monument le plus important de l’ancienne colonie romaine qu'il nous est permis d’admirer, quelque deux millénaires après son édification. L'amphithéâtre d'Arles est composé de soixante travées et s'élève sur deux niveaux, l'attique qui les couronnait ayant disparu. A chaque niveau, une galerie circulaire donnait accès aux gradins par des escaliers alternant avec des passages verticaux.

Théâtre antique d'Arles

Le théâtre antique d'Arles a été construit à la fin du Ier siècle av. J.‑C., sous le règne de l'empereur Auguste, juste après la fondation de la colonie romaine. Commencé vers 40/30 av. J.-C., il fut achevé vers l’an 12 av. J.-C. devenant ainsi l'un des premiers théâtres en pierre du monde romain. Le théâtre initial comprenait trois parties : la cavea, espace semi-circulaire recevant les spectateurs, la scène où jouaient les acteurs, et le mur servant à la fois de décor et de fermeture au monument.

Les Alyscamps

Dans l’Antiquité, les cimetières étaient toujours extérieurs à l’enceinte des cités et souvent implantés le long des grands axes routiers. Dès le début de l’Empire Romain, tombes à incinération, sarcophages et mausolées s’égrenèrent aux abords de la Via Aurelia, constituant une vaste nécropole. L’allée des Alyscamps d’Arles qui subsiste aujourd’hui a été aménagée par les religieux Minimes au XVIIIe siècle. En 1888, Vincent Van Gogh et Paul Gauguin vinrent peindre dans ces romantiques «Champs Elysées» d’Arles.

 

Dans Culture

Les alyscamps

Le 05/11/2015

LES ALYSCAMPS

PRÉSENTATION
Dans l’Antiquité, les cimetières étaient toujours extérieurs à l’enceinte des cités et souvent implantés le long des grands axes routiers. Dès le début de l’Empire, tombes à incinération, 

Allée des sarcophages et 
église Saint-Honorat

sarcophages et mausolées s’égrenèrent aux abords de la Via Aurelia, constituant une vaste nécropole. 

Mais, c’est à l’époque paléochrétienne que le cimetière prit une importance majeure avec l’inhumation du martyr saint Genest et la sépulture des premiers évêques d’Arles, abrités dans une chapelle bientôt entourée par un grand nombre de tombes pressées sur plusieurs rangs.

Vers 1040 fut installé un prieuré sous le vocable de Saint-Honorat dépendant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. La nécropole devint une étape obligée du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle et les chansons de Gestes ne manquèrent pas d’y situer les combats de Charlemagne contre les Sarrasins, pour expliquer l’abondance des tombes. Dante immortalisa ce lieu dans son poème « L’enfer ». 

L’allée des Alyscamps qui subsiste aujourd’hui a été aménagée par les religieux Minimes au XVIIIe siècle. En 1888, Van Gogh et Gauguin vinrent peindre dans ces romantiques « Champs Elysées » d’Arles.

 

HISTOIRE

Durant l’Antiquité, le monde des morts était séparé du monde des vivants, et les nécropoles se trouvaient à l’extérieur des remparts. Les enterrements étaient interdits à l’intérieur des 

Urnes cinéraires et urnes balsamaires

villes, mais défunts et mortels se côtoyaient dans les nécropoles pour des libations, repas funèbres ou véritables fêtes, dont l’aspect parfois excessif les fit plus tard interdire par les évêques chrétiens.

Pendant le Haut-Empire, l’incinération était la pratique la plus courante, et les cendres et restes osseux étaient le plus fréquemment recueillis dans une urne cinéraire placée dans un mausolée ou enterrée dans un enclos familial, parfois sous une stèle portant une épitaphe. Sous l’influence, entre autres, du christianisme, l’habitude d’enterrer les corps dans des cercueils ou des sarcophages remplaça progressivement l’incinération qui disparut au IIIe siècle.

Avec celle des Alyscamps, la ville compta jusqu’à cinq nécropoles (au Trébon, au cirque, à Trinquetaille, et au sud de la cité) dont trois étaient encore utilisées durant l’Antiquité tardive. Deux d’entre elles, les Alyscamps et Trinquetaille, durent leur célébrité à partir de la fin du IVe siècle au martyre de Genest, saint arlésien. Puis la réputation du lieu devint si prestigieuse que de nombreuses personnes souhaitaient y être enterrée, à l’instar des évêques d’Arles.

Vers le milieu du XIe siècle, une partie du site fut cédé à la puissante abbaye Saint-Victor de Marseille, qui plaça le sanctuaire sous la protection de saint Honorat, évêque d’Arles entre 426 et 429. C’est le nom de ce dernier qui fut donné à l’église reconstruite au XIIe. A cette époque, la nécropole devint par ailleurs le point de départ du chemin d’Arles vers Saint-Jacques de Compostelle. Ce lieu bénéficia des mythes et légendes qui fleurirent alors, jusqu’à lui conférer une atmosphère d’« héroïque grandeur ».