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Voyages
Par garcia-michel Le 05/11/2015
Les Alpilles |
Les Alpilles sont un des "must"incontournables de la Provence : harmonie de paysages sublimes, d'une nature demeurée sauvage et de traditions précieusement sauvegardées.
Les paysages sont ici magnifiques, petites montagnes recouvertes de garrigue, forêts de pins ou de chênes et verdoyantes plaines se vallonnent régulièrement. De petites routes escarpées, d'agréables chemins ombragés jalonnent les Alpilles et vous offrent des panoramas de toute beauté digne des cartes postales les plus «cliché». Les champs d'oliviers s'étalent à perte de vue, ci et là percent des allées de cyprès, menant à de superbes bastides restaurées ou d'anciennes fermes de pierre sèche. Il faut saluer l’exceptionnel legs des civilisations précédentes qui donnent aux Alpilles toute sa personnalité, le Glanum aux 3 civilisations et les Antiques à St Rémy, Montmajour, les innombrables chapelles et églises romanes dont St Gabriel à St Etienne du Grès, la forteresse de Tarascon, Citadelle du Moyen Age et les maisons Renaissance des Baux de Provence, Le château de Barbentane, les carrières, les aqueducs, abbayes,… et tous les mas témoins d’une longue civilisation agraire. Au delà des monuments et des vestiges prestigieux des Alpilles, il y a le charme simple des villages aux maisons étroitement serrées autour de l’église, la place et ses platanes, sa fontaine et ses terrasses de bar. Quelques villages typiquement provençaux :Maussane, Mouries, Fontvieille, Eygalières, Le Paradou, Maillane (village de Mistral), …Toute l'année les fêtes traditionnelles ponctuent les saisons et animent les villages. L'Art de vivre est cultivé ici avec une majuscule. On y fête dignement l’olive, ainsi que la vigne, il va de soi... Peu de région provençales paraissent si attachées à leurs traditions : fêtes de la Transhumance, Fêtes de la Charette (Fête de la St Eloi), jeux taurins, feria & abrivado. En décembre, les traditions Calendales sont célébrés dans tous les villages: marchés de Noël, gros souper avec les fameux 13 desserts, la cérémonie du pastrage...
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ARLES et sa place de la republique
Par garcia-michel Le 05/11/2015
Place de la république:
Véritable coeur de la ville, la place de la république ou ancienne place Royale est le témoin de toutes les époques qui ont marqué l'histoire de la ville: des monuments de l'antiquité au moyen-âge, et des façades où se lie une diversité de styles du XVIIème au XIXème siècles.
Obélisque:
La grande éguille de pierre, sorte de pivot de la place de la république, provient en fait du cirque romain et date de la fin de l'antiquité. Découvert au XIVème siècle, ce n'est qu'au XVIIème siècle, que l'obélisque renoue avec sa vocation de symbole solaire. Il orne la place de la république depuis 1676, en l'honneur du roi Louis XIV.
Hôtel de ville:
En plein coeur de la cité, symbole du pouvoir et témon d'une siècle de magnificence, l'hôtel de ville clôt magistralement la perspective de la place de la République. achevé en 1676, après maintes études et un chantier laborieux, il marque le triomphe de l'architecture classique. L'édifice est particulièrement admirable par la richesse de son décor, sculpté en grande partie par l'arlésien Jean Dedieu, et par la voûte en berceaux de son vestibule, audace technique pour l'époque.
Par garcia-michel Le 05/11/2015
Le Luberon |
Entre les Alpes de Haute Provence et la plaine du Vaucluse s'étire la montagne du Luberon : montagne tutélaire, qui assemble plus qu'elle ne sépare, les vallées du Calavon au nord et la Durance au Sud; trait d'union naturel de ces "pays du Luberon" qui ondulent à ces pieds. La Provence retrouve ici la pleine force de son caractère. Douceur du climat et transparence de l'air exaltent les étonnants contrastes d'une nature riche et multiple : striures bleues des lavandes, vert des forêts aux nuances subtiles, flamboyances des falaises d'ocres, blancheur austère des collines calcaires. Luberon vivant, où tout évoque l'enracinement de l'homme à son terroir : bories et murets de pierre sèche, imposantes bastides, villages perchés enchâssant châteaux et églises, certains gagnés par la renommée : Lourmarin,Gordes, Manosque, Roussillon..., d'autres moins connus mais tout aussi attachants comme Vaugines ou Mirabeau, où furent tournés "Jean de Florette" et "Manon des Sources"...et bien d'autres lieux à découvrir. LE PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON Les Pays du Luberon puisent leur attrait dans les traces de l'activité de l'homme, les espaces naturels eux mêmes ont vécu de cette dépendance. De ces activités passées, basées sur les ressources naturelles, nous restent les bories, les terrasses, des paysages ouverts et attractifs (crêtes du Luberon, ocres...). La protection de la nature, des sites et des paysages se conjugue en Luberon avec un développement des activités voulu dans l'harmonie. Aussi tous les projets (constructions, défrichements, routes...) font l'objet d'un examen précis tout comme les documents d'urbanisme communaux, les programmes sur les forêts et les rivieres. Développer les Pays du Luberon pour les garder vivants et attractifs réclame de la détermination. Le Parc Naturel Régional s'emploie à initier et à soutenir les projets qui conditionnent l'avenir en accordant au tourisme la juste place dans un équilibre a maintenir chaque jour. Projet collectif, le Parc Naturel Régional du Luberon vit par le soutien de tous et plus particulierement de vous qui y vivez ou y séjournez. |
Par garcia-michel Le 05/11/2015
Arles romaine
La ville d’Arles se trouve dans le sud-est de la France. Les campagnes arlésiennes sont très étendues et représentent la majeure partie du territoire communal. Elles sont organisées en quatre ensembles naturels bien distincts : au nord, la plaine du Trébon et les Alpilles, à l’est, la Crau et au sud, la Camargue dont la commune d’Arles possède la plus grande partie de la superficie (avec les Saintes-Maries-de-la-Mer, deuxième plus vaste commune de France métropolitaine, moitié moins étendue qu’Arles qui s'étend sur 745 km²).
On peut découvrir à Arles plusieurs itinéraires culturels : Arles romaine, Arles, Patrimoine mondial et Arles et Vincent Van Gogh.
Arles, une colonie romaine
Arles a une vocation de carrefour. Ce point de rencontre entre une route terrestre reliant l’Italie à l’Espagne et une voie fluviale, le Rhône, n’avait pas échappé aux Grecs qui dès le début du VIe av. J-C entreprirent de s’implanter en territoire ligure. En 46 av. J-C Jules César, après sa victoire sur Marseille remercia les Arlésiens de leur aide en y fondant unecolonie de droit romain dotée d’un immense territoire. Très vite prospère, la ville s’enrichit de superbes monuments, forum, temples, théâtre, amphithéâtre, cirque, thermes. Ce patrimoine romain et roman est inscrit au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO.
Le musée départemental de l’Arles antique
Le Musée d’Arles antique présente l’une des plus riches collections archéologiques de France, allant de la préhistoire à l'Antiquité tardive. Une présentation de type chronologique a été appliquée essentiellement aux périodes pré et post-romaines. Le musée présente notamment le célèbre buste de Jules César, sculpté de son vivant (-46) qui a été retrouvé dans le Rhône. Egalement une copie dans son état initial de la fameuse Vénus d'Arles dont l'original restauré est au Louvre.
Le cirque romain d'Arles
Le plus vaste monument romain d'Arles, le cirque fut édifié au IIe siècle. Il servait essentiellement aux courses de chevaux et de chars, mais aussi parfois à des combats de cavalerie et à des venationes, sorte de chasses à courre. De ses matériaux et décorations, dispersées à la fin de l’Empire, il ne reste que peu de pièces. Certaine ont servi de réemploi, quelques-unes sont exposées au musée départemental Arles antique.
Les cryptoportiques
Les cryptoportiques forment le soubassement, la partie invisible du forum, place publique centrale de la ville romaine. Du forum arlésien proprement dit, on connaît peu de chose. Il ne subsiste de son aménagement et de sa décoration que quelques éléments qui permettent de dater le début des travaux quelques années seulement après la fondation de la colonie, en 46 av. J.-C.
Les thermes de Constantin
Les Thermes de Constantin ont été construits en bordure du Rhône au début du IVe siècle, peut-être sur l’emplacement d’un édifice plus ancien. Expression caractéristique de la civilisation romaine, les thermes étaient un des lieux publics les plus répandus. Leur succès ne commence qu'à la fin de la république et au début de l'empire : les premiers bains publics n'apparaissent à Rome qu'au Ier siècle av. J.-C. et ne se développent vraiment qu'au début de notre ère, avec l'invention des hypocaustes. Edifices inséparables du confort de la vie urbaine à l'époque impériale, les thermes associaient les exercices physiques qui se déroulaient sur la palestre (salle d'entraînement) aux bains assurant l'hygiène corporelle.
Amphithéâtre d'Arles
Les arènes d'Arles sont un amphithéâtre romain construit vers 80/90 ap. J.-C. dans le cadre des extensions flaviennes de la ville. L’amphithéâtre d'Arles est le monument le plus important de l’ancienne colonie romaine qu'il nous est permis d’admirer, quelque deux millénaires après son édification. L'amphithéâtre d'Arles est composé de soixante travées et s'élève sur deux niveaux, l'attique qui les couronnait ayant disparu. A chaque niveau, une galerie circulaire donnait accès aux gradins par des escaliers alternant avec des passages verticaux.
Théâtre antique d'Arles
Le théâtre antique d'Arles a été construit à la fin du Ier siècle av. J.‑C., sous le règne de l'empereur Auguste, juste après la fondation de la colonie romaine. Commencé vers 40/30 av. J.-C., il fut achevé vers l’an 12 av. J.-C. devenant ainsi l'un des premiers théâtres en pierre du monde romain. Le théâtre initial comprenait trois parties : la cavea, espace semi-circulaire recevant les spectateurs, la scène où jouaient les acteurs, et le mur servant à la fois de décor et de fermeture au monument.
Les Alyscamps
Dans l’Antiquité, les cimetières étaient toujours extérieurs à l’enceinte des cités et souvent implantés le long des grands axes routiers. Dès le début de l’Empire Romain, tombes à incinération, sarcophages et mausolées s’égrenèrent aux abords de la Via Aurelia, constituant une vaste nécropole. L’allée des Alyscamps d’Arles qui subsiste aujourd’hui a été aménagée par les religieux Minimes au XVIIIe siècle. En 1888, Vincent Van Gogh et Paul Gauguin vinrent peindre dans ces romantiques «Champs Elysées» d’Arles.
Selections découverte de la provence
Par garcia-michel Le 05/11/2015
Les dunes
Les dunes constituent le dernier rempart avant la mer et permettent de diminuer l’énergie de la houle et de bloquer les avancées marines lors des tempêtes. Malgré la sécheresse, des espèces animales et végétales vivent dans les dunes (lézard, oyat, lys maritime...) et contribuent ainsi à leur protection contre l’érosion.
La digue à la mer
La digue à la mer a été construite en 1859 pour protéger la Camargue des intrusions marines. Les échanges d’eau entre la mer et les étangs se font par l’intermédiaire de vannes, appelés pertuis.
Les phares
Trois phares ont été construits en Camargue pour éviter les naufrages dont les marins avaient la hantise à cause de l’absence de relief et de contour précis : le phare de Faraman visible à près de 55 km, le phare de Beauduc et le phare de la Gacholle. Ce dernier a une hauteur de 17 mètres et est alimenté par une éolienne. Les marins le distinguent par son feu vert, blanc et rouge.
itinairaire
Au départ de la Gacholle : 1 Du parking de la Gacholle, prenez la digue à la mer en direction du phare de la Gacholle. Passez devant le phare et continuez durant 3 km sur les sentiers balisés. Vous pénétrez dans le territoire de la Réserve nationale de Camargue qui est une zone sauvage très riche mais aussi très fragile. De ce fait, restez sur la digue et les chemins indiqués. 2 Vous pouvez admirer la plage en empruntant le chemin à gauche près de l’ancien poste des douanes. Sinon continuez sur la digue à la mer jusqu’au Pertuis de Rousty. 3 A partir du Pertuis de Rousty, vous pouvez rejoindre les Saintes-Maries-dela-Mer en continuant la digue. Le village se trouve à 6 kilomètres de ce point. Au départ des Saintes-Maries-de-la-Mer : Prenez le parcours en sens inverse.
Comment vous y rendre •
D’Arles : prenez la D570 en direction des SaintesMaries-de-la-Mer, puis à gauche la D36 en direction de Salin-de-Giraud. Au niveau de Peaudure, prenez à droite le chemin du Grand Badon. Au bout du chemin, prenez à droite la D36c vers le Mas Saint Bertrand. Après le Mas Saint Bertrand, tournez à gauche vers la digue à la mer. Continuez la route puis la piste jusqu’au parking de la Gacholle, juste avant le phare. • De Salin-de-Giraud : prenez la D36 en direction d’Arles, 2 km après, prenez à gauche la D36c, puis à droite vers le Mas Saint Bertrand. Après le Mas Saint Bertrand, tournez à gauche vers la digue à la mer. Continuez la route puis la piste jusqu’au parking de la Gacholle, juste avant le phare. • Des Saintes-Maries-de-la-Mer : rendez-vous à l’office de tourisme, Avenue Van Gog