Cette rétrospective sur Alice Neel (1900-1984) – l’une des plus importantes artistes nord-américaines, pourtant longtemps ignorée de son vivant – est le fruit d’un partenariat entre plusieurs institutions européennes. À travers l’exposition, s’exprime le souhait de mettre en lumière les qualités de cette artiste au pinceau réaliste. Les portraits de Neel, empreints d’une forte dimension psychologique, témoignent de près d’un siècle d’évolutions dans les comportements envers le genre et l’ethnie, et des bouleversements dans la mode au sein de la société américaine. Évoluant dans une époque qui déclare l’abstraction comme la nouvelle modernité, Neel reste toutefois une « peintre de la vie moderne » comme l’imaginait Baudelaire, avec lequel elle partage la même vision de la modernité et du rôle de l’artiste vis-à-vis de celle-ci.
Marqué à la fois par l’expressionnisme et le réalisme, son œuvre traduit sa personnalité paradoxale : Alice Neel souhaite peindre toutes les classes sociales et créer une histoire visuelle, une « comédie humaine ».
Conçue par le grand spécialiste d’Alice Neel, Jeremy Lewison, l’exposition présente plus de soixante-dix toiles, dont un portrait d’Andy Warhol « mis à nu » par le regard affûté de l’artiste. Après l’Ateneum Art Museum d’Helsinki et la Gemeentemuseum Den Haag de La Haye, la Fondation Vincent van Gogh Arles accueille cette exposition majeure du 4 mars au 17 septembre 2017, avant que celle-ci ne poursuive son chemin vers l’Allemagne, au Deichtorhallen de Hambourg.
Commissaire de l’exposition : Jeremy Lewison
À propos de l’artiste
Alice Neel est née le 28 janvier 1900 à Gladwyne, en Pennsylvanie. Elle étudie l’art à la Philadelphia School of Design for Women, une institution reconnue notamment pour sa distanciation avec une approche formaliste de l’art enseignée à l’époque.
Dans les années 1930, Alice Neel vit à Greenwich Village, un quartier new-yorkais réputé bohème et peuplé d’artistes. Elle travaille ensuite pour la Works Progress Administration, pour laquelle elle peint des scènes urbaines. C’est également à cette époque qu’elle côtoie des sympathisants du Parti communiste, dont elle aussi fait partie, et s’attache à faire le portrait de certains.
En 1938, elle déménage à Spanish Harlem où elle débute une nouvelle série de portraits consacrés, entre autres, aux Portoricains.
En 1962, elle s’installe dans l’Upper West Side, où elle renoue avec l’univers artistique et exécute ses fameux portraits d’artistes, de galeristes et de commissaires d’exposition. Neel puise ensuite son inspiration non seulement auprès de sa famille, mais également en observant femmes et enfants qu’elle dépeint ainsi à l’aube du mouvement féministe. C’est à partir de cette période que la scène artistique américaine reconnaît et célèbre enfin son art à travers plusieurs expositions personnelles et collectives. Elle meurt le 13 octobre 1984 à New York.
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Intervenant :
Rendez-vous 9 h 30 Lieu : au bord du Vaccarès
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Sur inscription au Comité des Fêtes 04 90 96 47 00